Que faire pour la biodiversité ?

Tu veux changer le monde pour que 2043 soit différent ? Tu trouveras ici des idées pour y participer !

Nous pouvons tous agir immédiatement. Les gestes les plus élémentaires sont d’une simplicité étonnante:

  • jardiner paresseusement ou avec une autre méthode proche de la nature,
  • Le courage d’être „sale“. De plus en plus de personnes considèrent les feuilles mortes, le bois mort ou les herbes sauvages comme des „saletés“. La nature en a besoin en tant qu’espaces de vie et d’hivernage importants.
  • regarder attentivement ce que l’on consomme (p.e. bio, sans plastique, empreinte carbone minimal).

Le jardinage paresseux ou „lazy gardening“ en anglais est devenu un mouvement avec des tonnes de conseils sur Internet et des livres en français. Le jardinier paresseux le plus connu de France est d’ailleurs alsacien : Didier Helmstetter a sa propre chaîne video et il a écrit des livres. Il s’occupe des plantes utiles. Le mouvement NoMowMay (à ne pas confondre avec la marque NoMow, qui vend des gazons en plastique !), qui vise à créer des prairies fleuries pour les abeilles sauvages et les papillons, vient des pays anglophones (lien francais). Et une écrivaine et biologiste allemande a transformé son balcon en paradis naturel. Il y en a pour tous les goûts !

Il ne s’agit pas d’étaler du gazon en plastique (pollution en microplastique) et de tuer la vie du sol, toute biodiversité et tout microclimat avec du gravier! L’astuce :

Plus un écosystème est intact, moins je dois intervenir – il se maintient de lui-même ! Plus mon jardin se rapproche du naturel, moins je dois intervenir.

Les méthodes de chacun sont un peu différentes. Et chaque influenceur ne jure que par la sienne. Compost ou pas de compost ? Légumes pour la famille ou prairie fleurie pour le plaisir ? Ceux qui sont vraiment paresseux font leur propre truc et laissent la nature décider ! On a pas besoin de gourous (il y a aussi des gens bizarres ou trop commercials dans le milieu). Bref:

  • Découvre ton cœur pour les plantes sauvages. Plus il y a de plantes indigènes dans le jardin, mieux c’est ! Les insectes pollinisateurs en ont besoin pour survivre.
  • Pas d’herbicides, pas de pesticides. Il existe même des projets exemplaires au niveau communal comme les Villes et villages sans pesticides ou le label Terre Saine. Ils montrent qu’il est possible de faire autrement.
  • Ne laissez pas le sol nu : le paillis est essentiel pour la santé du sol, pour réduire la consommation d’eau et pour lutter contre les herbes sauvages au mauvais endroit. Les engrais verts couvrent le sol en hiver. Les successions de plantes n’épuisent pas le sol.
  • Ne range pas immédiatement les feuilles d’automne, le bois mort et les autres restes. Ce sont surtout les insectes qui ont besoin de ces espaces d’hivernage. La vie du sol en a besoin pour fabriquer de l’humus. Les tiges fanées des plantes vivaces servent de lieu d’hivernage à de nombreuses abeilles sauvages. Le meilleur moment pour les enlever n’est donc qu’au début du printemps, après le gel, avant que de nouvelles plantes ne poussent.
  • Le compost cultivé de manière écologique n’est pas seulement un recyclage et un engrais : les micro-organismes aident à la santé du sol.

Voici quelques liens utiles pour tous ceux qui souhaitent protéger les espèces:

Jardiner Autrement. Plateforme de la Société Nationale d’Horticulture de France pour apprendre avec des videos et articles.

L’Office français de la biodiversité (OFB) et l’OFB dans le Grand Est

Qu’est-ce que la biodiversité et que puis-je faire ?

Les bons gestes pour la biodiversité

Sciences participatives: Je recherche un observatoire pour joindre

Vigie-Nature: des actions de la Musée d’Histoire Naturelle pour citoyens avec l’operation papillons.

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN): le portail de la biodiversité et de la géodiversité françaises.

Lepi’Net: les papillons dans le Bas-Rhin et dans le Haut Rhin

Listes Rouges Régionales pour l’Alsace

ODONAT Grand Est: l’étude et la connaissance des espèces et milieux naturels – pour participer

La faune d’Alsace

Arbres remarquables en Alsace